Me Lucille Boirel, avocat en droit du travail a été contactée par un salarié dans le cadre d'une contestation suite à un licenciement pour cause réelle et sérieuse, à Lyon.
Monsieur B., un couvreur expérimenté ayant travaillé plus de dix ans dans la même entreprise de construction, apprécié pour son savoir-faire, a néanmoins été licencié pour cause réelle et sérieuse. Les motifs invoqués par son employeur étaient les suivants : des absences et retards sur le site, ainsi que le non-port des Équipements de Protection Individuelle (EPI) sur certains chantiers.
Monsieur B. conteste cette décision, expliquant que les retards étaient liés à des aléas externes comme des problèmes de transport, et qu'il avait toujours respecté les consignes de sécurité. Touché par ce licenciement qu'il considérait injustifié, il a fait appel à Maître Lucille Boirel (dont il avait entendu parler via un collègue du bâtiment), pour contester la rupture de son contrat.
L’enjeu était de taille pour Monsieur B., car au-delà de la perte de son emploi, il voyait dans ce licenciement une remise en cause de son professionnalisme et de sa réputation. Il espérait obtenir une indemnisation pour licenciement abusif.
Maître Lucille Boirel a d'abord cherché à régler le conflit de manière amiable. Malheureusement, l'employeur a refusé toute conciliation, maintenant sa position initiale.
Face à ce refus, Maître Boirel a saisi le Conseil de prud'hommes de Lyon pour contester le licenciement. Avant d’engager la procédure, plusieurs rendez-vous physiques ont été organisés avec Monsieur B. pour analyser en profondeur les moyens de défense. Ces rencontres étaient essentielles pour comprendre les faits, recueillir les éléments de preuve et préparer une stratégie solide. Chaque grief soulevé dans la lettre de licenciement a été minutieusement examiné.
Concernant les absences et retards reprochés, Maître Boirel a démontré que ceux-ci étaient ponctuels et résultaient d'événements indépendants de la volonté de Monsieur B., notamment des problèmes de transport liés aux intempéries. Quant à l'accusation de non-port des EPI, elle a fourni des témoignages et des preuves montrant que Monsieur B. avait toujours respecté les consignes de sécurité sur le chantier, et que l’accusation était infondée.
Le Conseil de prud'hommes de Lyon a, en fin de compte, donné gain de cause à Monsieur B., jugeant que les motifs avancés par l’employeur ne justifiaient pas une telle sanction. Monsieur B. a obtenu des indemnités conséquentes pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
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